L’impression 3D est un outil révolutionnaire qui permet de créer des pièces personnalisées suivant des modèles conçus sur ordinateur. Tout le monde s’accorde à dire que c’est un outil qui changera radicalement la façon dont les industries fonctionneront à l’avenir. Mais, depuis que la technologie est devenue accessible et populaire, on n’a pas encore eu l’opportunité de témoigner de cette révolution des pratiques… Qu’en est-il vraiment ?
Des questions de fiabilité
Avant toute chose, il faut comprendre que les modèles industriels contemporains sont fondés sur des processus et des méthodes qui ont été mis au point et peaufinés pendant des décennies. L’impression 3D, si elle envisage de remplacer ces processus, doit prouver qu’elle est fiable. Elle doit également présenter un avantage concurrentiel concret pour les entreprises. En d’autres termes, elle doit faire mieux que ce qui se fait déjà, et le faire moins cher. Ce 
qui n’est pas garanti !
C’est ce qui explique que la plupart des entreprises n’ont pas encore transité à grande échelle vers l’utilisation de l’impression 3D. En effet, il faudra que le retour sur investissement d’une telle opération justifie la dépense initiale. En conclusion, il s’agit principalement d’une décision économique.
Une révolution au cas par cas
L’autre problème de l’impression 3D est qu’elle devient moins utile pour les industries où le savoir-faire humain est primordial. Dans de telles industries, les pièces conçues par 3D devront tout de même être agencées, travaillées et finalisées par des experts rompus à la tâche. Ce n’est donc pas un gain remarquable en temps ou en ressources pour l’activité.
C’est principalement la fabrication de masse qui gagne à faire la transition vers l’impression 3D. Et même dans de telles domaines, il faudrait d’abord que le public développe un appétit et une confiance réelle vis-à-vis des produits faits avec la technologie d’impression 3D.
