L’impression 3D fait de plus en plus partie de notre quotidien. Utilisée en premier lieu pour le prototypage rapide pour réduire les délais, elle est aussi largement introduite dans l’industrie. Mais plus le temps, plus son usage s’étend.
Les utilisations plus ou moins attendues de l”imprimante 3D
Quand on parle d’impression 3D, on pense immédiatement à l’ingénierie touchant les domaines :
- domaine automobile : réduisant les délais de production mais aussi de conception, jusqu’à près de 90%, cela fait des décennies que le secteur exploite cette technologie. De la fabrication des fixations aux porte-pièces en passant par les autres petites pièces, une grande partie de la ligne de production a aujourd’hui totalement intégré cette technique révolutionnaire. Les performances et la productivité s’en sont vues évidemment grandement améliorées.
- le domaine médical bien sûr : dans le domaine médical où les applications sont nombreuses, la 3D offre des solutions pour les prothèses (modèles moins chers et plus esthétiques), les implants qui imposent le respect de contraintes coûteuses et précises (amélioration des matériaux et des formes), les pièces pour les orthodontistes et les denturologistes, les greffes pour prévenir les risques de rejets (impression des os et des cartilages à partir de matériaux biocompatibles, impression directement sur la blessure d’une greffe de peau ), les cœurs artificiels en silicone imprimés en 3D, la chirurgie esthétique… Dans les perspectives d’avenir, on parle même de médicaments qui seront à moyen terme directement imprimés en 3D.
À quand les tapis et tissus d’ameublement 3D ?
De là à imaginer notre intérieur entièrement décoré de meubles et d’accessoires en 3D, il n’y a qu’un pas. Vous voulez des tapis rouges dans votre salon ? Qu’à cela ne tienne, il suffit d’appuyer sur un bouton ! Mais ce n’est pas encore le cas à ce jour. Aujourd’hui, les tapis sont généralement imprimés sous pression au cœur des fibres puis le tapis est parcouru par les têtes d’impression. Ensuite, il est vaporisé pour garantir que les couleurs tiennent au fil du temps. Le tuft est alors découpé avec une machine spéciale. Le tapis passe alors à l’étape de la vulcanisation dans un but d’amélioration la semelle (ou plutôt don degré de résistance). Puis le tapis est lavé pour supprimer l’excédant de colorant.
